W najbliższy piątek oficjalne rozdanie nagród w Hotelu Sofitel Victoria w Warszawie !
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Każdego roku, w dniu 20 marca, frankofoni i miłośnicy języka francuskiego wspólnie świętują frankofonię i wartości humanitarne, które wyraża, w tym dialog kultur, szacunek dla różnorodności, solidarność i demokrację, obronę praw człowieka i dostęp do edukacji.
Polska jest członkiem obserwatorem Międzynarodowej Organizacji Frankofonii (OIF), która zrzesza 77 państw i ponad 890 milionów kobiet i mężczyzn z całego świata komunikujących się w języku francuskim.
Ambasady krajów frankofońskich wraz z Instytutami kultury zapraszają Państwa do odkrywania swojego kulturalnego bogactwa przez cały miesiąc marzec. W programie są filmy, koncerty, wystawy, spektakle teatralne, konferencje i spotkania z autorami.
Zapraszamy na relację z konferencji prasowej, która odbyła się we wtorek 25 lutego o godz. 11:00 w Restauracji Batida (pl. Konstytucji). Program w Warszawie.
Dni Frankofnii 2014 i 2013 - Działo się ! Zobacz videoclip
Przemowienie Pana Abdou Diouf, Sekretarza Generalnego Międzynarodowej Organizacji Frankofonii na Międzynarodowy Dzień Frankofonii 20 marca 2014 r.
Message du Secrétaire général de la Francophonie S. E. M. Abdou Diouf pour la Journée Internationale de la Francophonie du 20 mars 2014
Lorsque nous sommes seuls à espérer et à vouloir, cela ne demeure bien souvent qu’un espoir et un vœu, mais lorsque nous espérons et voulons, ensemble, une nouvelle réalité prend immanquablement forme.
Alors célébrons, en ce 20 mars, la force stimulante que nous confère la Francophonie.
Célébrons les liens puissants que nous confèrent la langue, les valeurs, les espoirs et les ambitions que nous partageons. Célébrons une manière « francophone » de vivre ensemble, d’être au monde et de concevoir le monde.
Parce que la Francophonie, c’est d’abord la volonté de dire NON !
NON aux aspects les plus néfastes de la mondialisation, une mondialisation oublieuse de l’Homme, de sa dignité, de sa liberté, de ses droits les plus élémentaires, faute d’éthique, de régulations, de volontarisme.
NON aux inégalités économiques, sanitaires, éducatives, numériques toujours plus marquées.
NON aux conflits oubliés, aux populations civiles, singulièrement les femmes, abandonnées aux exactions les plus viles.
NON à l’impunité et à l’immunité des auteurs de crimes contre l’humanité.
NON à l’uniformisation culturelle et linguistique qui menace le patrimoine intellectuel et la création mondiale, mais aussi la démocratie internationale.
NON au relativisme culturel qui défie l’universalité des droits de l’Homme et menace la paix.
Mais la Francophonie, ce n’est pas pour autant vouloir cristalliser les contestations, les colères, les frustrations, c’est vouloir les dépasser en éradiquant leurs causes.C’est vouloir, dans notre espace, promouvoir l’éducation et la formation, l’enseignement supérieur et la recherche, et développer la coopération au service du développement durable.C’est vouloir accompagner l’ancrage de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’Homme, tant à l’échelle nationale qu’internationale. C’est vouloir, dans l’urgence comme dans le long terme, dans la prévention structurelle et l’alerte précoce comme dans la consolidation, œuvrer à la résolution politique, judiciaire, voire militaire de toutes les crises et de tous les conflits qui déchirent nombre de nos pays. C’est vouloir s’investir sans relâche pour que la langue française demeure, aux côtés d’autres grandes langues internationales, la langue de la création, de la recherche, de l’innovation, de la société de l’information, de l’emploi, la langue officielle et de travail des organisations internationales. C’est vouloir, pour ce faire, renforcer sans cesse un multilatéralisme véritablement assumé, dans la concertation comme dans l’action. C’est vouloir fédérer les énergies agissantes des réseaux de la société civile et des organisations non gouvernementales. C’est vouloir se mobiliser pour améliorer la situation et la condition des femmes, actrices majeures, mais aux potentialités encore trop peu reconnues. C’est vouloir susciter les jeunes vocations, révéler les jeunes talents, pour mieux s’adjoindre leurs compétences.La Francophonie, c’est donc avoir l’audace de penser que nous avons, ensemble, une emprise sur notre destinée commune.
Que cette Journée internationale de la Francophonie soit donc l’occasion de fêter, avec enthousiasme et fierté, cet optimisme de l’espérance et cette audace de la volonté.
Przemowienie Pana Franck Pezza, Delegata Walonii-Brukseli w Polsce, Przewodniczącego GADIF na Międzynarodowym Dzieniu Frankofonii 20 marca 2014 r w Ambasadzie Rumunii.
Discours de Monsieur Franck Pezza, Délégué Wallonie-Bruxelles en Pologne, Président du GADIF à l'occasion de la Journée Internationale de la Francophonie à l'Ambassade de Roumanie en Pologne.
Monsieur l’Ambassadeur de Roumanie qui nous accueillez ce soir dans vos murs,
Excellences, Mesdames Messieurs les Ambassadeurs et Autorités diverses,
Mesdames et Messieurs, Chers collègues, Chers amis de la Francophonie,
Je suis ce soir fier et heureux.
Fier et heureux parce qu’en cette Journée du 20 mars nous sommes en communion avec les 220 millions de Francophones qui dans le monde entier, sur les cinq continents, par delà les frontières et les distances, célèbrent en cette Fête de la Francophonie cette langue française, aux accents variés, que nous avons, selon l’expression consacrée, en partage.
Fier et heureux parce que tout au long du mois de mars, à Varsovie comme partout en Pologne, nous avons célébré cette langue française au travers de mille manifestations, concerts, concours, expositions, conférences, pièces de théâtre, festival de cinéma, fêtes diverses, démontrant ainsi la vitalité de cette langue, et d’abord de son enseignement, en Pologne.
Fier et heureux parce qu’avec la diversité des activités proposées, nous démontrons une fois de plus que la Francophonie, ce n’est pas qu’une langue, aussi belle soit-elle, ce sont aussi les valeurs et les idées qu’elle porte, la solidarité, le dialogue, l’ouverture au monde, le respect et le soutien à la diversité culturelle.
Je tiens à remercier ici les Ambassades et Délégation francophones qui ont apporté leur concours à l’organisation et à la réalisation de ces Journées de la Francophonie, à savoir les Ambassades du Canada, de la République démocratique du Congo, de la France (que je remercie particulièrement pour son indispensable soutien logistique), de la Grèce, du Liban, du Grand-duché du Luxembourg, du Maroc, de la Roumanie, de la Suisse, ainsi que, ensemble, la Délégation Wallonie-Bruxelles et l’Ambassade de Belgique, auxquelles s’ajoutent les Instituts français et roumain, ainsi que, pour cette soirée des saveurs, les Ambassades de Moldavie et de Tunisie . Je remercie également les Autorités polonaises pour leur soutien à ces Journées de la Francophonie, ainsi que pour leur engagement permanent pour la promotion de la langue française dans un contexte de plurilinguisme.
Je suis fier et heureux également parce que cette année nous bénéficions du Patronage honoraire et du plein soutien de son Excellence le Président Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui regroupe 77 Etats et Gouvernements des cinq continents. Je voudrais lire ici un extrait du message de Monsieur Diouf : « Lorsque nous sommes seuls à espérer et à vouloir, cela ne demeure bien souvent qu’un espoir et un vœu, mais lorsque nous espérons et voulons, ensemble, une nouvelle réalité prend immanquablement forme. Alors célébrons en ce 20 mars la force stimulante que nous confère la Francophonie. Célébrons les liens puissants que nous confèrent la langue, les valeurs, les espoirs et les ambitions que nous partageons. Célébrons une manière « francophone » de vivre ensemble, d’être au monde et de concevoir le monde (…) La Francophonie, c’est avoir l’audace de penser que nous avons, ensemble, une emprise sur notre destinée commune. Que cette Journée de la Francophonie soit donc l’occasion de fêter avec enthousiasme et fierté cet optimisme de l’espérance et cette audace de la volonté ».
Abdou Diouf qui nous dit encore que « le français est une chance ». Oui, le français est une chance, mais c’est encore plus que cela. C’est une langue de réussite, et c’est un double passeport. Un passeport pour l’emploi tout d’abord, parce que si, sur le marché du travail, l’anglais est devenu nécessaire, il n’est plus suffisant, et la connaissance d’une deuxième langue étrangère est devenue indispensable pour qui cherche un emploi à la hauteur de ses ambitions. De ce point de vue là, les chiffres d’employabilité dans un court délai des diplômés des universités polonaises, toutes formations confondues, qui attestent d’une connaissance de la langue française sont tout à fait remarquables et nous incitent à l’optimisme.
Passeport pour le monde ensuite, car la connaissance de la langue française ouvre les portes non seulement de l’Europe, mais aussi des deux Amériques, de l’Asie, du Pacifique et de l’Océan indien, ainsi que, bien sûr, de l’Afrique, tant l’Afrique du nord que l’Afrique subsaharienne, continent de tous les possibles au 21e siècle et sur lequel le français est extrêmement répandu.
Je suis, enfin, heureux et fier parce que ce soir nous célébrons également la création du Groupe des Ambassades, Délégation et Institutions de la Francophonie, GADIF, à Varsovie. Ce Groupe, actuellement constitué de 8 Ambassadeurs et d’un Délégué, qui se veut l’interlocuteur des Autorités polonaises en matière de Francophonie, a pour but notamment la promotion des valeurs de la Francophonie et de la langue française, dans le respect du multilinguisme. En être le premier Président me remplit de joie et d’humilité, car bien sûr rien ne sera possible sans l’appui de tous.
Cette année, une des façons d’illustrer la diversité et la richesse de la Francophonie aura été la gastronomie. Un projet, sorte de chemin des saveurs francophones, a permis au public de découvrir dans la capitale polonaise plus de 30 restaurants qui se sont mis à l’heure et au goût de la Francophonie tout au long du mois de mars, avec un enthousiasme qui n’avait d’égale que leur inventivité culinaire. Et, ce soir, pour illustrer nous aussi cette diversité culinaire, nous avons souhaité proposer une soirée des saveurs, où chacun propose une ou des spécialités de son pays, tant du côté des plats que des boissons.
Car la Francophonie, c’est aussi, et je terminerais par cela, le plaisir, le plaisir du partage, le plaisir des saveurs, le plaisir de la découverte de l’autre, et quel meilleur moyen de connaître l’autre que par le plaisir de la table.
Alors, Bonne Fête de la Francophonie à toutes et tous, et aussi bon appétit !
Franck Pezza, Délégué Wallonie-Bruxelles en Pologne, Président du GADIF